VOIES DE RECOURS

Les Violences faites aux femmes et aux filles (VFF) bénéficient encore d’une forte perception positive dans la société, rendant difficile la dénonciation. Cette tolérance des VFF ne facilite pas la prise en charge des victimes, encore moins la répression des auteurs. Il n’est pas rare de voir des femmes enclencher une procédure et se désister par la suite. Ces cas de désistement sont souvent mal interprétés en ce qu’ils sont présentés comme étant un témoignage du fait que les femmes ne savent pas elle-même ce qu’elles veulent. Une analyse plus approfondie mérité d’être faite. Il faut d’abord comprendre que dans la société béninoise, il existe une forte propension au règlement à l’amiable des conflits, sans une intervention de l’Etat. Ainsi, le fait qu’un cas de violence soit porté devant les structures étatiques est mal vu, pire quand il s’agit de phénomènes bénéficiant d’une perception positive. Cela entraine de fortes pressions sociales qui conduisent les femmes à abandonner les procédures. Ensuite, il existe une forte dépendance économique des femmes envers les hommes. Cela rend difficile la dénonciation de l’auteur en même temps pourvoyeur de ressources ou bénéficiant de la protection du pourvoyeur de ressources.

Plusieurs voies de recours sont à la disposition de la victime :

Les Organisations de la société civile

 

Les Centres de promotion sociale

 

La Police républicaine

 

Le Procureur de la République

 

Le juge d’instruction

 

Le juge des mineurs ( juge des enfants)

 

La chambre d’accusation

 

Les juridictions de jugement

 

L’appel

 

Le pourvoi en cassation

 

Les voies de recours civiles